Devoirs, examens : je prends les bons réflexes dès la rentrée

Quelle stratégie d’apprentissage utiliser pour une mémorisation facile et qui dure

Tout au long de nos études, le système de devoir évolue et les petits contrôles continus vont se transformer en contrôles plus espacés et donc plus sélectifs.

Faut-il pour cela avoir un système d’étude différent ? Quels sont les systèmes qui existent ?

De nombreuses recherches en psychologie cognitive ont montré que la récupération de l’information est le processus clé dans le phénomène de mémorisation. Cette récupération permet de conserver l’information, donc de mémoriser sur du long terme. Cette augmentation de la mémoire à long terme se fait en fonction du type d’apprentissage choisi.

Lorsque l’on interroge des jeunes sur le choix et la stratégie d’apprentissage choisie, ceux-ci emploient différentes techniques pour retenir leur cours en vue de contrôle, partiel. Voici les plus utilisées :

• Lecture et relecture,
• Réalisation de fiches résumées
• Répète, récite la leçon
• Apprends par cœur
• Surligne
• …

Combien de fois êtes vous sorti de cours en vous disant, j’ai tout compris, je sais… et arrivé à l’examen, vous n’arrivez pas à répondre aux questions ?

Comprendre c’est le début de l’apprentissage et donc de la mémorisation. Plutôt que de se mettre dans une position d’avoir son examen ou une bonne note, il faut se demander si ce que j’écoute, j’apprends en cours à un sens.

Vous pouvez passer des heures entières chaque jour ou chaque semaine à réviser sans avoir l’effet escompté. L’important est d’avoir un apprentissage qualitatif plutôt que quantitatif.

Des études en psychologie ont également permis de constater que la récupération de l’information était supérieure lorsque le contexte de récupération était identique au contexte d’apprentissage.

Il est donc important d’adapter au maximum votre lieu de révision. Par exemple, vous êtes collégien, lycéen ou universitaire, préférez un endroit calme, sans bruit ni agitation.

A quel moment faut-il réviser ?

Les études sur le sommeil ont démontré que le % de perte de mémorisation était moins important lorsque l’apprentissage se faisait avant de s’endormir. En effet il y aurait un effet de consolidation de notre mémoire procédurale lors du  sommeil paradoxal. Attention toutefois, un manque de sommeil réduira cet effet de conservation.